Prévenir les risques biologiques au travail : méthodes, obligations et bonnes pratiques

La prévention efficace des risques biologiques commence par une évaluation rigoureuse de l’exposition. Cette démarche s’appuie à la fois sur le cadre réglementaire du Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP) et sur l’analyse des situations concrètes de travail. Il est essentiel de croiser plusieurs paramètres pour traiter complètement le sujet des risques biologiques : la nature des agents biologiques, les voies de transmission, les conditions de manipulation et les caractéristiques individuelles des personnes exposées (état de santé, grossesse, vaccination).
Identification des agents biologiques
L’identification des agents biologiques passe par une cartographie précise des lieux, des matériaux et des pratiques exposant les travailleurs à un danger infectieux. Ce diagnostic s’effectue par poste de travail, en intégrant l’ensemble des expositions directes et indirectes.
Les sources humaines
Source | Exemples de situation | Risques associés |
Fluides biologiques | Sang, urine, salive, sperme, liquides organiques | VIH, hépatites, syphilis |
Plaies et lésions cutanées | Contact direct ou pansement | SARM, streptocoques |
Excréments | Change, nettoyage, soins | Hépatite A, E. coli, parasites |
Toux, postillons | Soins, accueil, proximité prolongée | COVID-19, tuberculose |
Les sources animales
Source | Environnements concernés | Agents biologiques |
Sang et sécrétions | Abattoirs, laboratoires vétérinaires | Brucellose, leptospirose |
Déjections | Élevages, chenils, fermes pédagogiques | Campylobacter, toxoplasmose, salmonellose |
Les sources environnementales
Source | Exemple | Risques |
Humidité excessive | Sous-sols, climatisations, douches collectives | Légionellose, moisissures allergisantes |
Déchets organiques | Poubelles, compost, silos | Aspergillose, histoplasmose |
Eaux usées | Réseaux d’assainissement, stations d’épuration | Virus entériques, bactéries fécales |
Les matériels et les surfaces
Support | Exemples | Risques |
Textiles | Draps, blouses, linge souillé | Transmission indirecte bactérienne |
Instruments médicaux | Non désinfectés ou mal stérilisés | Risque croisé (hépatites, VIH, bactéries) |
Surfaces de travail | Tables, poignées, outils | Transmission manuportée |
Cadre réglementaire et appuis techniques
Les employeurs ont l’obligation légale d’intégrer les risques biologiques dans le DUERP, conformément aux articles R.4421-1 à R.4427-5 du Code du travail. Ce document doit être mis à jour au moins une fois par an, à chaque modification significative des conditions de travail, après tout accident biologique ou incident à risque.
Pour faciliter cette évaluation, quelques outils sont à disposition :
- Fiches de Données de Sécurité (FDS) : obligatoires pour les produits biologiques ou chimiques utilisés.
- Fiches pratiques et bases de données de l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité).
- Avis de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), en particulier pour les agents émergents ou les situations à risque spécifique.
Évaluation de l’exposition
L’évaluation de l’exposition est une étape clé pour hiérarchiser les risques biologiques identifiés. Elle permet de quantifier la dangerosité réelle à laquelle les travailleurs sont soumis, en prenant en compte la durée, la répétition, l’intensité et le contexte d’exposition.
Analyse des postes de travail
Chaque poste doit faire l’objet d’une analyse fonctionnelle, en identifiant les activités à risque (soins, nettoyage, prélèvement, tri, transformation alimentaire), les contacts directs ou indirects avec des agents biologiques, la fréquence d’exposition (occasionnelle, fréquente, quotidienne).
Quelques exemples :
Poste | Activités | Fréquence d’exposition |
Infirmier·ère en réanimation | Soins invasifs, manipulations de fluides | Quotidienne |
Agent de nettoyage industriel | Nettoyage de surfaces souillées | Fréquente |
Ouvrier en abattoir | Découpe, éviscération, contact avec viscères | Fréquente |
Enseignant en crèche | Hygiène, change des enfants, repas | Occasionnelle |
Les facteurs de risque aggravants
L’exposition ne dépend pas uniquement de l’agent biologique identifié, mais aussi de facteurs contextuels :
Facteur | Impact sur l’exposition |
Ventilation | Mauvaise aération → concentration de bioaérosols |
Gestes à risque | Manipulation d’aiguilles, nettoyage à pression, rupture de gants |
Durée d’exposition | Temps prolongé dans un environnement contaminé augmente la charge infectieuse potentielle |
Efficacité des EPI | Port non systématique, matériel défectueux ou inadapté |
Selon l’INRS, dans les établissements de santé, près de 20 % des AES (accidents d’exposition au sang) surviennent lors de gestes considérés comme « routiniers », faute de vigilance ou d’équipements adaptés.
Les méthodes d’évaluation de l’exposition
Une évaluation rigoureuse combine plusieurs approches :
Méthode | Objectif | Exemple |
Observation directe | Relever les gestes à risque et non-conformités | Audit en situation de soins ou de nettoyage |
Entretiens ou questionnaires | Recueillir les pratiques déclarées, analyser les habitudes de travail | Questionnaire interne dans une crèche ou un laboratoire |
Prélèvements d’air | Mesurer la concentration de micro-organismes dans l’air ambiant | Analyse d’air dans un service de stérilisation ou salle de traitement de déchets |
Prélèvements de surfaces | Vérifier la présence de contaminants sur des zones de contact | Poignées, chariots, tables de soins, vêtements |
Dans une étude de l’INRS (2019), des prélèvements dans des vestiaires collectifs de travailleurs d’abattoirs ont révélé la présence d’Escherichia coli sur 45 % des surfaces testées.
L’intégration au DUERP
Tous les résultats de cette évaluation doivent être :
- Documentés dans le DUERP, avec une traçabilité des méthodes utilisées et des niveaux de risque identifiés,
- Hiérarchisés, selon la gravité et la probabilité d’exposition,
- Réactualisés régulièrement, au minimum une fois par an, ou lors de tout changement : modification de procédé, apparition d’un nouvel agent pathogène, incident ou accident.
Une cartographie visuelle des zones à risque peut être un outil précieux pour sensibiliser les équipes (plans avec zones rouges/oranges/vertes selon l’exposition).
Mise en place de systèmes de surveillance
La protection des salariés exposés aux agents biologiques passe par la mise en place d’un système de surveillance médicale structuré. Cette démarche s’appuie sur le service de santé au travail et vise à détecter précocement une éventuelle contamination, adapter les postes ou les mesures de prévention et garantir la traçabilité des expositions dans le temps.
Visites médicales obligatoires et évaluation de l’aptitude
Conformément au Code du travail (articles R.4624-10 à R.4624-28), tout salarié exposé à des agents biologiques classés groupes 2, 3 ou 4 doit bénéficier d’une visite médicale d’aptitude initiale, avant l’affectation au poste, d’un suivi périodique par la médecine du travail (généralement annuel) et d’un réexamen en cas de changement de poste, de grossesse ou d’exposition accidentelle.
Ces examens permettent de :
- Vérifier l’aptitude physique et immunitaire du travailleur,
- Recommander des mesures spécifiques : vaccination, protections renforcées, limitation de certaines tâches.
Surveillance biologique régulière
Lorsque les agents pathogènes sont bien identifiés, une surveillance sérologique ou microbiologique peut être mise en place pour détecter une contamination précoce ou une absence de réponse immunitaire.
Les exemples de suivi sérologique
Agent pathogène | Surveillance recommandée | Objectif |
Hépatite B (VHB) | Sérologie pré-vaccinale et post-vaccinale, puis tous les 5 ans | Vérifier l’immunisation et le maintien des anticorps |
Tuberculose (BK) | Test IGRA (Quantiferon) ou IDR tous les 2 à 5 ans | Dépister les infections latentes chez les professionnels de santé |
VIH | Dépistage proposé uniquement en cas d’AES (accident avec exposition au sang) | Réagir dans les délais à risque (début du traitement post-exposition sous 4 heures) |
Toute surveillance biologique doit faire l’objet du consentement éclairé du salarié et les résultats sont confidentiels (Code de la santé publique, art. L.1110-4).
Traçabilité des expositions
Afin d’assurer un suivi dans le temps et de faciliter la reconnaissance de maladies professionnelles, les employeurs doivent :
- Tenir à jour des fiches individuelles d’exposition (obligatoire pour les groupes 3 et 4),
- Répertorier les incidents, les accidents, les gestes à risque ou les ruptures de protection,
- Archiver ces données pendant au moins 10 ans (et jusqu’à 40 ans pour certains agents, ex. : tuberculose, VIH).
Ces fiches peuvent être utiles en cas de reconnaissance d’une maladie professionnelle (tableaux 76, 76 bis, 79 du régime général).
Protocoles post-exposition obligatoires
En cas d’exposition avérée ou suspectée à un agent biologique dangereux (Groupes 3 ou 4), l’employeur doit prévoir des procédures immédiates de prise en charge, en lien avec la médecine du travail :
- Prise en charge d’urgence : désinfection, évacuation du poste, signalement,
- Consultation médicale dans les 4 heures (notamment en cas de risque VIH),
- Traitement post-exposition (TPE) ou prophylaxie adaptée (antiviraux, antibiotiques),
- Suivi sérologique à 1 mois, 3 mois et 6 mois selon les recommandations en vigueur,
- Soutien psychologique pour les salariés concernés.
Selon RAISIN, près de 9 % des AES signalés en France en 2020 ont nécessité une trithérapie post-exposition.
Les mesures de prévention
La prévention des risques biologiques repose sur une stratégie à différents niveaux, articulant organisation du travail, équipements collectifs et protections individuelles. L’objectif est d’interrompre les chaînes de transmission et de réduire les expositions professionnelles de manière durable. Cette approche globale est d’autant plus efficace qu’elle est anticipée, structurée et régulièrement évaluée.
Mesures organisationnelles
Les mesures organisationnelles permettent d’agir en amont de l’exposition, en réorganisant les espaces, les procédures et les comportements pour éviter les situations à risque.
Aménagement des locaux et des postes de travail
Dispositif | Objectif | Exemple d’application |
Séparation des zones | Éviter la contamination croisée | Circuits propres/sales dans les hôpitaux, sas d’entrée en laboratoire P3 |
Accès restreint | Réserver certaines zones aux personnels formés et protégés | Salles de soins intensifs, zones de prélèvements infectieux |
Ventilation adaptée | Réduction des bioaérosols, meilleure dilution de l’air contaminé | Ventilation à flux laminaire, extracteurs d’air filtrants |
Matériaux faciles à nettoyer | Faciliter la désinfection fréquente | Sols lisses, murs lessivables, mobilier inox ou plastique dur |
Selon l’INRS, un poste de travail bien conçu peut réduire de 30 % à 50 % le risque d’exposition aux agents biologiques.
Protocoles d’hygiène renforcés
L’hygiène constitue un socle incontournable de la prévention :
Pratique | Description | Recommandation |
Lavage des mains | Avant/après chaque soin, manipulation ou contact potentiellement contaminant | 20 à 30 secondes, avec savon ou solution hydroalcoolique |
Nettoyage des surfaces | Quotidien pour les zones de contact fréquent | Poignées, interrupteurs, chariots, claviers |
Désinfection du matériel | Après chaque usage, selon les protocoles spécifiques à l’agent suspecté | Thermomètres, sondes, pinces, stéthoscopes, balances |
Une mauvaise hygiène des mains est à l’origine de plus de 40 % des transmissions croisées en milieu de soins (OMS, 2022).
Formation et sensibilisation du personnel
Le facteur humain est central dans la lutte contre les risques biologiques. La formation permet de transformer les consignes en réflexes opérationnels.
Les objectifs de la formation :
- Comprendre les modes de transmission (aérienne, cutanée, digestive, percutanée),
- Savoir réagir face à une exposition accidentelle (piqûre, projection),
- Maîtriser le bon usage des équipements de protection individuelle (gants, masques, blouses, lunettes).
Les méthodes recommandées
Méthode | Objectif | Fréquence |
Formations théoriques | Bases réglementaires et scientifiques | À l’embauche + remise à niveau annuelle |
Ateliers pratiques | Apprentissage des bons gestes (habillage, retrait d’EPI, gestion d’un AES) | Semestriel |
Simulations d’incidents | Renforcement des réflexes d’urgence | 1 à 2 fois par an selon les risques du site |
Le Code du travail (art. R. 4425-3) impose une formation spécifique et renouvelée à toute personne susceptible d’être exposée à des agents biologiques classés groupes 2, 3 ou 4. Cette formation doit être documentée et traçable.
Les mesures de protection collective
Les mesures de protection collective (EPC) visent à réduire les risques à la source ou sur leur trajet, sans dépendre du comportement individuel. Elles sont essentielles dans une démarche de prévention intégrée, car elles bénéficient à tous les travailleurs présents sur un même site, même en cas de non-port ou de défaillance des EPI.
Selon la hiérarchie des mesures de prévention du Code du travail (article L.4121-2), les protections collectives doivent toujours être privilégiées aux protections individuelles.
Ventilation et filtration de l’air
L’objectif est de limiter la concentration de bioaérosols et de favoriser leur élimination avant inhalation. Cela est crucial pour les agents transmis par voie aérienne (tuberculose, COVID-19, aspergillose).
Dispositif | Fonction | Exemple d’application |
Extraction localisée à la source | Capture immédiate des agents au point d’émission | Hottes aspirantes, paillasses ventilées dans les laboratoires P2 et P3 |
Filtration de l’air par systèmes HEPA | Retenir les particules biologiques jusqu’à 0,3 µm avec une efficacité > 99,97 % | Blocs opératoires, chambres stériles, salles blanches |
Entretien des systèmes de ventilation | Éviter la prolifération d’agents dans les conduits | Maintenance trimestrielle ou semestrielle, filtres à changer selon les préconisations du fabricant |
La présence de Legionella est multipliée par 3 dans les bâtiments dont la ventilation est mal entretenue (source : Anses, 2021).
Barrières physiques et séparation des flux
L’objectif est de limiter les contacts directs et les contaminations croisées, notamment dans les espaces partagés.
Mesure | Fonction | Secteurs concernés |
Cloisons transparentes / écrans de protection | Protection contre les projections de gouttelettes | Accueils hospitaliers, laboratoires d’analyses, services administratifs |
Sas d’entrée avec changement de tenue | Éviter l’entrée de contaminants dans les zones sensibles | Salles d’opération, laboratoires P3, unités de soins protégés |
Circuits différenciés | Éviter les croisements entre zones propres et zones contaminées | Blanchisseries hospitalières, cuisines collectives, filières déchets |
Procédures de nettoyage et désinfection
Un environnement bien désinfecté réduit considérablement le risque de contact avec des agents biologiques, notamment ceux présents sur les surfaces.
Les points clés :
- Fréquences planifiées selon le niveau de risque (ex. : plusieurs fois par jour en service infectieux).
- Protocoles validés par le service HSE ou hygiène hospitalière intégrant les temps de contact nécessaires à l’efficacité.
- Produits homologués virucides, bactéricides ou fongicides selon les normes EN 14476, EN 1276, EN 1650.
Bonnes pratiques | Objectif |
Nettoyage humide | Éviter la remise en suspension des agents biologiques dans l’air |
Traçabilité des interventions | Garantir le suivi et la vérifiabilité des actions (fiches de passage, étiquetage des zones nettoyées) |
Utilisation d’outils à usage unique ou désinfectés entre deux zones | Réduire les contaminations croisées |
Dans les établissements médico-sociaux, la désinfection quotidienne des poignées de porte et interrupteurs a permis de réduire de 32 % les contaminations croisées durant les pics épidémiques de COVID-19 (source : SPF, 2021).
Les mesures de protection individuelle (EPI)
Les équipements de protection individuelle (EPI) constituent le dernier rempart contre l’exposition aux agents biologiques, en complément des protections collectives. Ils sont indispensables lorsque le risque ne peut être éliminé à la source. Leur efficacité repose sur un choix adapté, une utilisation correcte et un entretien rigoureux.
Le port des EPI est une obligation légale pour l’employeur comme pour le salarié (Code du travail, art. R.4323-95 à R.4323-106).
Gants jetables ou renforcés
Type de gant | Matériau | Usage recommandé |
Jetables à usage unique | Latex (souplesse), nitrile (résistance chimique), vinyle (peu allergène) | Soins de courte durée, manipulations courantes |
Renforcés / longs | Néoprène, nitrile épais | Nettoyage de surfaces, produits chimiques, déchets infectieux |
Le port de gants n’élimine pas l’obligation de lavage des mains avant et après usage.
En cas de risque d’allergie au latex, les alternatives nitrile ou vinyle sont à privilégier.
Masques chirurgicaux ou FFP2/FFP3
Type de masque | Fonction | Usage |
Chirurgical | Empêche la projection de gouttelettes (protection de l’environnement) | Soins non invasifs, accueil, collectivité |
FFP2 / FFP3 | Filtre l’air inspiré (protection du porteur) | Risques d’aérosols infectieux : soins invasifs, laboratoire, autopsie |
Filtration des FFP2 : ≥ 94 % / FFP3 : ≥ 99 % selon norme EN 149.
Port prolongé = gêne respiratoire → rotation et pauses à organiser.
Combinaisons de protection
Type | Caractéristiques | Indications |
Jetables | Polypropylène non-tissé, usage unique | Zones hautement contaminées, soins COVID, laboratoire P3 |
Réutilisables | Tissus techniques lavables, stérilisables | Manipulations modérées, usage en industrie ou recherche |
Elles doivent être perméables à l’air, mais imperméables aux liquides et retirées selon un protocole strict pour éviter l’auto-contamination.
Lunettes de sécurité et visières
Protection | Rôle | Usage |
Lunettes enveloppantes | Protection contre éclaboussures oculaires | Soins rapprochés, lavage haute pression, travail en laboratoire |
Visières intégrales | Protection complète du visage | En cas de risques de projections multiples (soins dentaires, chirurgie, nettoyage industriel) |
Doivent être nettoyées après chaque usage ou remplacées si rayées ou fissurées.
Dispositifs de sécurité pour objets piquants/coupants
Dispositif | Fonction | Exemple |
Aiguilles sécurisées | Réduction des AES par système rétractable ou auto-verrouillage | Vaccination, prélèvements |
Collecteurs rigides (DASRI) | Élimination sécurisée des objets tranchants et souillés | Conteneurs marqués, incassables, norme NF X30-511 |
Systèmes à usage unique avec verrouillage automatique | Prélèvement sanguin sécurisé | Dispositifs sous vide type Vacutainer, stylos d’injection sécurisés |
Selon Santé publique France, l’utilisation de dispositifs sécurisés permet de réduire jusqu’à 75 % des accidents d’exposition au sang (AES) en établissements de santé.
Les obligations réglementaires :
- Le choix des EPI doit être justifié dans le Document Unique d’Évaluation des Risques (DUERP).
- Les EPI doivent être :
- Testés en conditions réelles avant déploiement,
- Mis à disposition gratuitement par l’employeur,
- Entretenus, remplacés et vérifiés régulièrement.
- Une formation pratique obligatoire est exigée pour tous les EPI (art. R.4323-106), incluant :
- La mise en place correcte,
- Les durées de port maximales,
- Le retrait sans contamination.
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