Risque biologique

Prévenir les risques biologiques au travail : méthodes, obligations et bonnes pratiques

Par Laurent Corbé , le 4 juillet 2025 , mis à jour le 10 juillet 2025 - 15 minutes de lecture

La prévention efficace des risques biologiques commence par une évaluation rigoureuse de l’exposition. Cette démarche s’appuie à la fois sur le cadre réglementaire du Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP) et sur l’analyse des situations concrètes de travail. Il est essentiel de croiser plusieurs paramètres pour traiter complètement le sujet des risques biologiques : la nature des agents biologiques, les voies de transmission, les conditions de manipulation et les caractéristiques individuelles des personnes exposées (état de santé, grossesse, vaccination).

Identification des agents biologiques

L’identification des agents biologiques passe par une cartographie précise des lieux, des matériaux et des pratiques exposant les travailleurs à un danger infectieux. Ce diagnostic s’effectue par poste de travail, en intégrant l’ensemble des expositions directes et indirectes.

Les sources humaines

SourceExemples de situationRisques associés
Fluides biologiquesSang, urine, salive, sperme, liquides organiquesVIH, hépatites, syphilis
Plaies et lésions cutanéesContact direct ou pansementSARM, streptocoques
ExcrémentsChange, nettoyage, soinsHépatite A, E. coli, parasites
Toux, postillonsSoins, accueil, proximité prolongéeCOVID-19, tuberculose

Les sources animales

SourceEnvironnements concernésAgents biologiques
Sang et sécrétionsAbattoirs, laboratoires vétérinairesBrucellose, leptospirose
DéjectionsÉlevages, chenils, fermes pédagogiquesCampylobacter, toxoplasmose, salmonellose

Les sources environnementales

SourceExempleRisques
Humidité excessiveSous-sols, climatisations, douches collectivesLégionellose, moisissures allergisantes
Déchets organiquesPoubelles, compost, silosAspergillose, histoplasmose
Eaux uséesRéseaux d’assainissement, stations d’épurationVirus entériques, bactéries fécales

Les matériels et les surfaces

SupportExemplesRisques
TextilesDraps, blouses, linge souilléTransmission indirecte bactérienne
Instruments médicauxNon désinfectés ou mal stérilisésRisque croisé (hépatites, VIH, bactéries)
Surfaces de travailTables, poignées, outilsTransmission manuportée

Cadre réglementaire et appuis techniques

Les employeurs ont l’obligation légale d’intégrer les risques biologiques dans le DUERP, conformément aux articles R.4421-1 à R.4427-5 du Code du travail. Ce document doit être mis à jour au moins une fois par an, à chaque modification significative des conditions de travail, après tout accident biologique ou incident à risque.

Pour faciliter cette évaluation, quelques outils sont à disposition :

  • Fiches de Données de Sécurité (FDS) : obligatoires pour les produits biologiques ou chimiques utilisés.
  • Fiches pratiques et bases de données de l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité).
  • Avis de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), en particulier pour les agents émergents ou les situations à risque spécifique.

Évaluation de l’exposition

L’évaluation de l’exposition est une étape clé pour hiérarchiser les risques biologiques identifiés. Elle permet de quantifier la dangerosité réelle à laquelle les travailleurs sont soumis, en prenant en compte la durée, la répétition, l’intensité et le contexte d’exposition.

Analyse des postes de travail

Chaque poste doit faire l’objet d’une analyse fonctionnelle, en identifiant les activités à risque (soins, nettoyage, prélèvement, tri, transformation alimentaire), les contacts directs ou indirects avec des agents biologiques, la fréquence d’exposition (occasionnelle, fréquente, quotidienne).

Quelques exemples :

PosteActivitésFréquence d’exposition
Infirmier·ère en réanimationSoins invasifs, manipulations de fluidesQuotidienne
Agent de nettoyage industrielNettoyage de surfaces souilléesFréquente
Ouvrier en abattoirDécoupe, éviscération, contact avec viscèresFréquente
Enseignant en crècheHygiène, change des enfants, repasOccasionnelle

Les facteurs de risque aggravants

L’exposition ne dépend pas uniquement de l’agent biologique identifié, mais aussi de facteurs contextuels :

FacteurImpact sur l’exposition
VentilationMauvaise aération → concentration de bioaérosols
Gestes à risqueManipulation d’aiguilles, nettoyage à pression, rupture de gants
Durée d’expositionTemps prolongé dans un environnement contaminé augmente la charge infectieuse potentielle
Efficacité des EPIPort non systématique, matériel défectueux ou inadapté

Selon l’INRS, dans les établissements de santé, près de 20 % des AES (accidents d’exposition au sang) surviennent lors de gestes considérés comme « routiniers », faute de vigilance ou d’équipements adaptés.

Les méthodes d’évaluation de l’exposition

Une évaluation rigoureuse combine plusieurs approches :

MéthodeObjectifExemple
Observation directeRelever les gestes à risque et non-conformitésAudit en situation de soins ou de nettoyage
Entretiens ou questionnairesRecueillir les pratiques déclarées, analyser les habitudes de travailQuestionnaire interne dans une crèche ou un laboratoire
Prélèvements d’airMesurer la concentration de micro-organismes dans l’air ambiantAnalyse d’air dans un service de stérilisation ou salle de traitement de déchets
Prélèvements de surfacesVérifier la présence de contaminants sur des zones de contactPoignées, chariots, tables de soins, vêtements

Dans une étude de l’INRS (2019), des prélèvements dans des vestiaires collectifs de travailleurs d’abattoirs ont révélé la présence d’Escherichia coli sur 45 % des surfaces testées.

L’intégration au DUERP

Tous les résultats de cette évaluation doivent être :

  • Documentés dans le DUERP, avec une traçabilité des méthodes utilisées et des niveaux de risque identifiés,
  • Hiérarchisés, selon la gravité et la probabilité d’exposition,
  • Réactualisés régulièrement, au minimum une fois par an, ou lors de tout changement : modification de procédé, apparition d’un nouvel agent pathogène, incident ou accident.

Une cartographie visuelle des zones à risque peut être un outil précieux pour sensibiliser les équipes (plans avec zones rouges/oranges/vertes selon l’exposition).

Mise en place de systèmes de surveillance

La protection des salariés exposés aux agents biologiques passe par la mise en place d’un système de surveillance médicale structuré. Cette démarche s’appuie sur le service de santé au travail et vise à détecter précocement une éventuelle contamination, adapter les postes ou les mesures de prévention et garantir la traçabilité des expositions dans le temps.

Visites médicales obligatoires et évaluation de l’aptitude

Conformément au Code du travail (articles R.4624-10 à R.4624-28), tout salarié exposé à des agents biologiques classés groupes 2, 3 ou 4 doit bénéficier d’une visite médicale d’aptitude initiale, avant l’affectation au poste, d’un suivi périodique par la médecine du travail (généralement annuel) et d’un réexamen en cas de changement de poste, de grossesse ou d’exposition accidentelle.

Ces examens permettent de :

  • Vérifier l’aptitude physique et immunitaire du travailleur,
  • Recommander des mesures spécifiques : vaccination, protections renforcées, limitation de certaines tâches.

Surveillance biologique régulière

Lorsque les agents pathogènes sont bien identifiés, une surveillance sérologique ou microbiologique peut être mise en place pour détecter une contamination précoce ou une absence de réponse immunitaire.

Les exemples de suivi sérologique

Agent pathogèneSurveillance recommandéeObjectif
Hépatite B (VHB)Sérologie pré-vaccinale et post-vaccinale, puis tous les 5 ansVérifier l’immunisation et le maintien des anticorps
Tuberculose (BK)Test IGRA (Quantiferon) ou IDR tous les 2 à 5 ansDépister les infections latentes chez les professionnels de santé
VIHDépistage proposé uniquement en cas d’AES (accident avec exposition au sang)Réagir dans les délais à risque (début du traitement post-exposition sous 4 heures)

Toute surveillance biologique doit faire l’objet du consentement éclairé du salarié et les résultats sont confidentiels (Code de la santé publique, art. L.1110-4).

Traçabilité des expositions

Afin d’assurer un suivi dans le temps et de faciliter la reconnaissance de maladies professionnelles, les employeurs doivent :

  • Tenir à jour des fiches individuelles d’exposition (obligatoire pour les groupes 3 et 4),
  • Répertorier les incidents, les accidents, les gestes à risque ou les ruptures de protection,
  • Archiver ces données pendant au moins 10 ans (et jusqu’à 40 ans pour certains agents, ex. : tuberculose, VIH).

Ces fiches peuvent être utiles en cas de reconnaissance d’une maladie professionnelle (tableaux 76, 76 bis, 79 du régime général).

Protocoles post-exposition obligatoires

En cas d’exposition avérée ou suspectée à un agent biologique dangereux (Groupes 3 ou 4), l’employeur doit prévoir des procédures immédiates de prise en charge, en lien avec la médecine du travail :

  • Prise en charge d’urgence : désinfection, évacuation du poste, signalement,
  • Consultation médicale dans les 4 heures (notamment en cas de risque VIH),
  • Traitement post-exposition (TPE) ou prophylaxie adaptée (antiviraux, antibiotiques),
  • Suivi sérologique à 1 mois, 3 mois et 6 mois selon les recommandations en vigueur,
  • Soutien psychologique pour les salariés concernés.

Selon RAISIN, près de 9 % des AES signalés en France en 2020 ont nécessité une trithérapie post-exposition.

Les mesures de prévention

La prévention des risques biologiques repose sur une stratégie à différents niveaux, articulant organisation du travail, équipements collectifs et protections individuelles. L’objectif est d’interrompre les chaînes de transmission et de réduire les expositions professionnelles de manière durable. Cette approche globale est d’autant plus efficace qu’elle est anticipée, structurée et régulièrement évaluée.

Mesures organisationnelles

Les mesures organisationnelles permettent d’agir en amont de l’exposition, en réorganisant les espaces, les procédures et les comportements pour éviter les situations à risque.

Aménagement des locaux et des postes de travail

DispositifObjectifExemple d’application
Séparation des zonesÉviter la contamination croiséeCircuits propres/sales dans les hôpitaux, sas d’entrée en laboratoire P3
Accès restreintRéserver certaines zones aux personnels formés et protégésSalles de soins intensifs, zones de prélèvements infectieux
Ventilation adaptéeRéduction des bioaérosols, meilleure dilution de l’air contaminéVentilation à flux laminaire, extracteurs d’air filtrants
Matériaux faciles à nettoyerFaciliter la désinfection fréquenteSols lisses, murs lessivables, mobilier inox ou plastique dur

Selon l’INRS, un poste de travail bien conçu peut réduire de 30 % à 50 % le risque d’exposition aux agents biologiques.

Protocoles d’hygiène renforcés

L’hygiène constitue un socle incontournable de la prévention :

PratiqueDescriptionRecommandation
Lavage des mainsAvant/après chaque soin, manipulation ou contact potentiellement contaminant20 à 30 secondes, avec savon ou solution hydroalcoolique
Nettoyage des surfacesQuotidien pour les zones de contact fréquentPoignées, interrupteurs, chariots, claviers
Désinfection du matérielAprès chaque usage, selon les protocoles spécifiques à l’agent suspectéThermomètres, sondes, pinces, stéthoscopes, balances

Une mauvaise hygiène des mains est à l’origine de plus de 40 % des transmissions croisées en milieu de soins (OMS, 2022).

Formation et sensibilisation du personnel

Le facteur humain est central dans la lutte contre les risques biologiques. La formation permet de transformer les consignes en réflexes opérationnels.

Les objectifs de la formation :

  • Comprendre les modes de transmission (aérienne, cutanée, digestive, percutanée),
  • Savoir réagir face à une exposition accidentelle (piqûre, projection),
  • Maîtriser le bon usage des équipements de protection individuelle (gants, masques, blouses, lunettes).

Les méthodes recommandées

MéthodeObjectifFréquence
Formations théoriquesBases réglementaires et scientifiquesÀ l’embauche + remise à niveau annuelle
Ateliers pratiquesApprentissage des bons gestes (habillage, retrait d’EPI, gestion d’un AES)Semestriel
Simulations d’incidentsRenforcement des réflexes d’urgence1 à 2 fois par an selon les risques du site

Le Code du travail (art. R. 4425-3) impose une formation spécifique et renouvelée à toute personne susceptible d’être exposée à des agents biologiques classés groupes 2, 3 ou 4. Cette formation doit être documentée et traçable.

Les mesures de protection collective

Les mesures de protection collective (EPC) visent à réduire les risques à la source ou sur leur trajet, sans dépendre du comportement individuel. Elles sont essentielles dans une démarche de prévention intégrée, car elles bénéficient à tous les travailleurs présents sur un même site, même en cas de non-port ou de défaillance des EPI.

Selon la hiérarchie des mesures de prévention du Code du travail (article L.4121-2), les protections collectives doivent toujours être privilégiées aux protections individuelles.

Ventilation et filtration de l’air

L’objectif est de limiter la concentration de bioaérosols et de favoriser leur élimination avant inhalation. Cela est crucial pour les agents transmis par voie aérienne (tuberculose, COVID-19, aspergillose).

DispositifFonctionExemple d’application
Extraction localisée à la sourceCapture immédiate des agents au point d’émissionHottes aspirantes, paillasses ventilées dans les laboratoires P2 et P3
Filtration de l’air par systèmes HEPARetenir les particules biologiques jusqu’à 0,3 µm avec une efficacité > 99,97 %Blocs opératoires, chambres stériles, salles blanches
Entretien des systèmes de ventilationÉviter la prolifération d’agents dans les conduitsMaintenance trimestrielle ou semestrielle, filtres à changer selon les préconisations du fabricant

La présence de Legionella est multipliée par 3 dans les bâtiments dont la ventilation est mal entretenue (source : Anses, 2021).

Barrières physiques et séparation des flux

L’objectif est de limiter les contacts directs et les contaminations croisées, notamment dans les espaces partagés.

MesureFonctionSecteurs concernés
Cloisons transparentes / écrans de protectionProtection contre les projections de gouttelettesAccueils hospitaliers, laboratoires d’analyses, services administratifs
Sas d’entrée avec changement de tenueÉviter l’entrée de contaminants dans les zones sensiblesSalles d’opération, laboratoires P3, unités de soins protégés
Circuits différenciésÉviter les croisements entre zones propres et zones contaminéesBlanchisseries hospitalières, cuisines collectives, filières déchets

Procédures de nettoyage et désinfection

Un environnement bien désinfecté réduit considérablement le risque de contact avec des agents biologiques, notamment ceux présents sur les surfaces.

Les points clés :

  • Fréquences planifiées selon le niveau de risque (ex. : plusieurs fois par jour en service infectieux).
  • Protocoles validés par le service HSE ou hygiène hospitalière intégrant les temps de contact nécessaires à l’efficacité.
  • Produits homologués virucides, bactéricides ou fongicides selon les normes EN 14476, EN 1276, EN 1650.
Bonnes pratiquesObjectif
Nettoyage humideÉviter la remise en suspension des agents biologiques dans l’air
Traçabilité des interventionsGarantir le suivi et la vérifiabilité des actions (fiches de passage, étiquetage des zones nettoyées)
Utilisation d’outils à usage unique ou désinfectés entre deux zonesRéduire les contaminations croisées

Dans les établissements médico-sociaux, la désinfection quotidienne des poignées de porte et interrupteurs a permis de réduire de 32 % les contaminations croisées durant les pics épidémiques de COVID-19 (source : SPF, 2021).

Les mesures de protection individuelle (EPI)

Les équipements de protection individuelle (EPI) constituent le dernier rempart contre l’exposition aux agents biologiques, en complément des protections collectives. Ils sont indispensables lorsque le risque ne peut être éliminé à la source. Leur efficacité repose sur un choix adapté, une utilisation correcte et un entretien rigoureux.

Le port des EPI est une obligation légale pour l’employeur comme pour le salarié (Code du travail, art. R.4323-95 à R.4323-106).

Gants jetables ou renforcés

Type de gantMatériauUsage recommandé
Jetables à usage uniqueLatex (souplesse), nitrile (résistance chimique), vinyle (peu allergène)Soins de courte durée, manipulations courantes
Renforcés / longsNéoprène, nitrile épaisNettoyage de surfaces, produits chimiques, déchets infectieux

Le port de gants n’élimine pas l’obligation de lavage des mains avant et après usage.

En cas de risque d’allergie au latex, les alternatives nitrile ou vinyle sont à privilégier.

Masques chirurgicaux ou FFP2/FFP3

Type de masqueFonctionUsage
ChirurgicalEmpêche la projection de gouttelettes (protection de l’environnement)Soins non invasifs, accueil, collectivité
FFP2 / FFP3Filtre l’air inspiré (protection du porteur)Risques d’aérosols infectieux : soins invasifs, laboratoire, autopsie

Filtration des FFP2 : ≥ 94 % / FFP3 : ≥ 99 % selon norme EN 149.

Port prolongé = gêne respiratoire → rotation et pauses à organiser.

Combinaisons de protection

TypeCaractéristiquesIndications
JetablesPolypropylène non-tissé, usage uniqueZones hautement contaminées, soins COVID, laboratoire P3
RéutilisablesTissus techniques lavables, stérilisablesManipulations modérées, usage en industrie ou recherche

Elles doivent être perméables à l’air, mais imperméables aux liquides et retirées selon un protocole strict pour éviter l’auto-contamination.

Lunettes de sécurité et visières

ProtectionRôleUsage
Lunettes enveloppantesProtection contre éclaboussures oculairesSoins rapprochés, lavage haute pression, travail en laboratoire
Visières intégralesProtection complète du visageEn cas de risques de projections multiples (soins dentaires, chirurgie, nettoyage industriel)

Doivent être nettoyées après chaque usage ou remplacées si rayées ou fissurées.

Dispositifs de sécurité pour objets piquants/coupants

DispositifFonctionExemple
Aiguilles sécuriséesRéduction des AES par système rétractable ou auto-verrouillageVaccination, prélèvements
Collecteurs rigides (DASRI)Élimination sécurisée des objets tranchants et souillésConteneurs marqués, incassables, norme NF X30-511
Systèmes à usage unique avec verrouillage automatiquePrélèvement sanguin sécuriséDispositifs sous vide type Vacutainer, stylos d’injection sécurisés

Selon Santé publique France, l’utilisation de dispositifs sécurisés permet de réduire jusqu’à 75 % des accidents d’exposition au sang (AES) en établissements de santé.

Les obligations réglementaires :

  • Le choix des EPI doit être justifié dans le Document Unique d’Évaluation des Risques (DUERP).
  • Les EPI doivent être :
    • Testés en conditions réelles avant déploiement,
    • Mis à disposition gratuitement par l’employeur,
    • Entretenus, remplacés et vérifiés régulièrement.
  • Une formation pratique obligatoire est exigée pour tous les EPI (art. R.4323-106), incluant :
    • La mise en place correcte,
    • Les durées de port maximales,
    • Le retrait sans contamination.

Les risques biologiques

Sources

 

Laurent Corbé

Laurent Corbé est expert en risques professionnels. Il est le fondateur d'Abisco.fr, un site leader dans la commercialisation d'Equipements de Protection Individuelle

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